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 "She said I'm a storm whispering old fairytales."

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MessageSujet: "She said I'm a storm whispering old fairytales."   "She said I'm a storm whispering old fairytales." EmptyDim 3 Fév - 17:05




Liam Brend Aislin Hayden

ft Soan

Sans bagages.

Puisque le rêve a les dents longues et qu'elles ont traversé mon âme...


PRÉNOM(S) : Liam, Brend, Aislin
NOM : Hayden
ÂGE : 20 ans.
GROUPE : Trèfles
EMPLOI : Forain.


POUVOIR(S) : Hallucinations sensorielles. Voilà comment on pourrait définir le pouvoir de Liam, de façon plus scientifique. Il crée le délire dans vos cerveaux, un délire qui est le sien. Parfums, visions, sensations, goûts. Tout ce qui peut traverser son esprit, tout ce qui constitue son monde et ses rêves comme ses cauchemars, il pourra vous les faire vivre au détail près. Du plus réaliste au plus improbable, du changement total de votre vision du monde qui vous entoure dans un rayon de 100m à la simple apparition au creux de ses doigts. Comme ça, silencieusement. En sa présence, prenez garde à savoir délier le vrai du faux...
~
Et puis, il y a l'attache mentale. Créer des illusions, oui, mais au prix d'une certaine énergie. Liam peut puiser, s'il le désire, cette dernière chez vous, mais vous fait ainsi participer activement à ses rêves éveillés. Comme s'il vous "prêtait" momentanément un peu de son don. Cependant, ils en deviennent plus fragiles, et peuvent échapper à son contrôle, pour peu que le vôtre soit défaillant. Mais ça, vous ne le saurez pas forcément... Il préfère garder cette part de son pouvoir secrète.

FAIBLESSE : Périmètre de cent mètres environ. Si l'illusion est trop poussée et tenue trop longtemps elle peut provoquer des migraines, ou pire des pertes de conscience, d'où l'utilisation du second pouvoir. Celui-ci peut lui faire perdre le contrôle du premier, donc à utiliser avec précaution.



En vrac, puisque, Wendy...




PHYSIQUE

‣ Elégance.
"La modestie c’est pas quand les mots tremblent.
Entends bien… « Un salaud ». "

Une silhouette droite. De taille normale, pour un homme, et pourtant une prestance particulière. Des gestes élégants, plus lents et délicats que brusques. Comme si chaque mouvement était réfléchi au préalable, chaque action composée sans hésitation aucune.
Sa démarche est assurée, son attitude charismatique, aux tendances de gentleman voire de dragueur malgré lui.
Il dégage une vague de calme malgré son caractère en contraste, et sa voix, masculine aux nuances brisées, s’allie parfaitement à son expression orale.

‣ Délicat mais...
"Les anges pleurent des scalpels"


Sa peau est d’une pâleur laiteuse, parfois maladive, et attire d’autant plus la lumière sur lui, les tatouages recouvrant ses bras et son torse se détachant très visiblement sur ce fond blanchâtre.
Sa corpulence est normale, il n’est pas des plus imposants mais est taillé d’une musculature suffisante pour sculpter son corps. Des mains aux doigts fins, dignes d’un pianiste, et qui pourtant portent les marques des cordes de sa guitare sèche. Là, les veines sinuent et sont souvent apparentes, d’autant plus lors de chaleurs ou d’émotions fortes.

‣ ...masculin.
"J'ai pas la gueule qui convient pour te jouer les princes charmants."

Le visage de Liam n’est pas ce qu’on peut dire efféminé. Sa mâchoire est marquée, son nez droit, ses sourcils normalement fournis. Il laisse à ses cheveux une longueur qui varie, leur couleur brune s’accordant à celle de ses yeux, d’un marron profond et sombre que le soleil illumine par instants. Ils sont expressifs, et malgré les préjugés concernant le maquillage et les femmes, il les cerne parfois de noir pour souligner ce détail. Ses lèvres sont quant à elles fines, et s’étirent souvent dans des sourires taquins ou moqueurs, ou laissent le passage à une cigarette. Une barbe de quelques jours se dessine le long de sa mâchoire et sur son menton, une ligne rejoignant jusque sous son nez.

‣ Bric à brac.
"Aux encres hémophiles de rien."

Un jean. Une chemise. Une cravate. Et une paire de rangers à quatorze trous, bien serrées, remontant sur ses mollets et alourdissant quelque peu sa silhouette pour plus de prestance. Sobre, dans des couleurs souvent sombres. Il préfère ne pas risquer l’excentrisme dans ses vêtements (même si ça lui arrive...), portant déjà tatouages et bijoux qui lui sont une particularité marquante. Les deux anneaux à son oreille, par exemple. Et ses bagues. Des chaînes autour de son cou, pendentifs talismans anciens ou clés usées.

‣ Différent.
Son physique est particulier, ne plait peut-être pas à tous, mais ce n’est pas ce qu’il cherche. C’est ainsi qu’il se sent bien, avec ses breloques et les marques sur son corps.
"Libre et debout!"

SIGNE DISTINCTIF :
Plusieurs tatouages, notamment sur ses bras. Epaule droite, tranche de l'avant bras droit, tranche de l'avant bras gauche, intérieur de l'avant bras gauche, haut de l'avant bras gauche. Sur le torse, la phrase "Not dead but bien raide" et l'organe associé à l'endroit où il est tatoué.
Liam porte également des bagues qui font sa particularité. Celles-ci ne sont qu'un exemple, il en a toute une collection, d'un style ancien plutôt raffiné, gravées ou sculptées, parfois avec des pierres semi-précieuses aux effets bénéfiques selon les croyances...
De plus, son oreille gauche est percée au lobe, où il porte deux anneaux.


PSYCHOLOGIE :
‣ Enfantin.
" « Faut qu'tu grandisses, mon fils » avec affection, prononcé sur le ton propice."

Un gamin. Liam s’amuse et s’émerveille d’un rien. Il est taquin mais sait jusqu’où il peut aller pour ne pas heurter les autres, bien que parfois il laisse passer certains messages dans des blagues cassantes, toujours en subtilité.
Sociable, il peut parfois même avoir l’air naïf dans son approche avec les autres. Mais ce n’est là qu’une façade à laquelle il vaut mieux ne pas se fier. Ainsi, il garde le sourire dans toutes les circonstances. Il a toujours l’air heureux, quoi qu’il arrive, peu importe la situation, il en rira.

Les rêves ne sont-ils pas le propre des enfants et des adolescents ? Liam a toujours conservé cette partie de lui. Il lui arrive de se perdre quelques instants dans les méandres de son esprit, en pleine conversation, ou au milieu d’une action quelconque. Il peut avoir des sortes d’absences, ou vous répondre tout à fait à côté de la plaque. Il est comme ça. Imprévisible, et parfois, incompréhensible.
Dans sa bulle.

‣ Secret.
"L'allégresse
De m'foutre de ça tout comme du reste."

S’il a l’air d’aimer les gens, sans exception, la réalité est toute autre. Disons qu’il leur est indifférent. Il les accepte, et les côtoie pour se fondre dans la masse. Peut-être aussi quelque part pour ne pas oublier qu’ils existent, et qu’il n’est pas tout seul. Toucher émotionnellement Liam réellement est plutôt difficile. Même avec des passions communes, il trouvera l’échange tout à fait agréable, mais ne cherchera pas plus loin. Selon lui, la compagnie de son imaginaire est plus sécurisante.
C’est le genre de choses qu’il ne vous dira jamais. Que vous ne saurez jamais. Qui resteront cachées. Parce que Liam se comporte en garçon poli, et bien élevé, ce qu’il est. Vous pourrez le dire hypocrite, et vous n’aurez pas totalement tort. A ceci près qu’il ne se prive pas de dire ce qu’il pense, toujours en prenant soin de tourner les choses de façon humoristique, ou au possible plus douces à entendre. Il a observé les autres et expérimenté les réactions possibles assez longtemps pour savoir faire preuve de tact.
Finalement, les autres ne lui sont pas totalement des individus sans intérêt. A l’inverse, il est plutôt curieux, mais n’en est que très peu conscient. Il accepte tous les points de vue différents pour former son propre opinion, et trouve même ça intéressant. En fait, connaître les autres, oui, mais dévoiler qui il est n’est pas envisageable.

‣ Rêveur et solitaire.
"She said i'm a storm
Whisperin' old fairytales"

Parce que ce qu’il est vraiment…
Liam est complètement paumé dans son monde. Il s’est crée un havre de paix qui peu à peu s’est transformé en prison mentale. Cet endroit qu’il peut matérialiser plus ou moins grâce à ses illusions est un savant mélange d’espoirs, de beautés, de couleurs et de songes sombres, de peurs camouflées, d’angoisses niées. Il est un oxymore à lui seul, une complexité vivante. La mort qui raconte des romances éternelles, le bonheur qui porte un manteau de souffrance, la beauté et l’ivresse qui dansent avec l’immondice et l’ennui.
On pourrait le dire fou. On pourrait le faire interner, très facilement. Son intelligence est suffisamment développée et sa lucidité encore juste assez fonctionnelle pour l’avoir comprit. Alors, il se dissimule.

"Je n'ai pas les bons mots, l'intention suffit-elle?"

Liam ne sait pas exprimer ses véritables ressentis. Ce qu’il est, ce qui le fait vibrer. Il ne sait pas le dire. Alors il l’écrit, il le chante, il le joue à sa guitare sèche, il le confie à son carnet de croquis. Tous ses ouvrages sont emprunts d’une sincérité et d’une franchise qui, une fois qu’on l’a perçue en eux, ne se retrouve plus dans ses paroles et ses actes habituels. Même son côté tactile du quotidien a parfois l’air froid, même son humour devient faux, et même ses illusions merveilleuses de tous les jours prennent un ton d’artifices.

‣ "Carpe Diem"
"Nous ne sommes là qu'en escale."

Bref, Liam est une personne qui vit au jour le jour, profitant du moment présent autant que possible malgré les responsabilités qui peuvent peser sur ses épaules. Grand sentimental refoulé au point qu'il se refuse tout sentiment, justement. Il compense par ses passions et sa soif de connaissance, se réfugiant à la moindre occasion dans son imaginaire, sans pour autant être une personne antipathique, bien au contraire. Souriant, il est du genre à s'intégrer très vite et à être apprécié facilement.

"She said I'm a storm whispering old fairytales." 261485anigif

D'aventures.




"Ma migraine supplie mais lui, subtil, lui répète
Tu croyais perdre la mémoire, souviens toi de tout."


Royaume uni. 23 Juin 1990. Un petit garçon voit le jour, dans un monde de noblesse avant la richesse. En effet, sa famille n'était autre qu'un couple aux deux métiers qui payaient plutôt bien, et aux fonctions on ne peut plus ordinaires. Sa mère avocate, son père chef d'une entreprise qui, sans être mondialement connue, leur permettait de vivre dans le luxe.
Ses noms lui valaient déjà un regard particulier sur sa personne."Liam" pour "gardien", "Brend" pour "corbeau" et enfin "Aislin" pour "Rêves". Ce qui faisait de lui, si l’appellation s'avère véridique, le Corbeau Gardien des Rêves. Vous comprendrez bientôt que ses parents avaient eu une sorte d'intuition, en choisissant ce nom pour leur aîné. Tout d'abord, concernant son pouvoir. Déjà petit, il lui arrivait de l'utiliser avec ses proches, pour jouer, pour tricher et gagner parfois aussi, comme tout gamin espiègle l'aurait fait. Il ne mentait pas, cependant. Lorsqu'il trompait ses adversaires, c'était par ironie, et avec humour, et il admettait sa défaite. Le mensonge, si vous le considérez comme tel avec ses significations négatives (qui pourtant, vous le verrez, n'en a pas ou peu) fit son apparition plus tard.
En bref, il fut élevé en grande partie par des domestiques et reprit plusieurs fois par ses parents qui cherchaient en lui la perfection.

"Je te le jure, nous fûmes enfants."


Sa famille s'évertua à lui donner une éducation irréprochable, qui prône le respect et l'honnêteté, l'honneur, l'égalité de tous. Liam n'échappa pas à ce concept, et fut ainsi élevé selon les meilleures valeurs qu'on aurait pu lui inculquer. Il eut l'usage de la parole très vite; et lorsqu'il fut en âge d'écrire, il ne s'arrêta plus. Ses cahiers se remplirent d'histoires toutes plus oniriques les unes que les autres, au fil du temps, et inspiraient même les apparitions qu'il créait grâce à son don. Il eut donc, pour en revenir là, une éducation exemplaire. On lui fit lire un tas de livres dont le nombre incalculable aurait fait peur à beaucoup. Mais il adorait ça. Les curiosités du monde le fascinaient, et son intérêt pour absolument tout firent de lui une personne cultivée, réfléchie, et d'autant plus intelligente. Il apprécie donc aujourd'hui toute forme d'arts, de la danse à la peinture en passant par le dessin et, ses favorites, l'écriture et la musique. Il a apprit à jouer de plusieurs instruments au cours de sa vie, mais la guitare sèche reste son préféré. Quant à l'écriture, d'aussi loin qu'il se souvienne et comme je l'ai déjà précisé, c'est une de ses grandes passions.

Sa relation avec les autres n’a pas souvent été conflictuelle. Liam n'avait pas vécu le rejet des autres. Il était là, au beau milieu d'eux, et usait d’humour et de jolis contes tout droit sortis de sa tête pour amadouer ses semblables. Il analysait parfaitement, déjà tout jeune. Un peu précoce pour son âge, certainement, mais se trouver en tant que personne drôle et inoffensive lui donnait le privilège d'observer la race humaine sous tous les angles, ou presque.

Mais s’il semblait avoir beaucoup d’amis, en réalité il se rendit vite compte qu’au final, tout était éphémère et de passage. Les gens entraient et sortaient de sa vie, et ce serait toujours ainsi.
La seule personne qui resta importante à ses yeux, et ce sans doute à jamais, c'est sa petite soeur. Elle naquit une dizaine d'années après lui, et face à l'absence quotidienne de leurs parents, s'appliquait à donner toute l'affection qu'elle ressentait à son grand frère. Attendri, longtemps et encore, ce ne fut pas cette attache qui l'empêcha de prendre le large...

"Je vole mais le sol me suit."


A l'aube de l'adolescence, alors âgé de quinze ans, Liam soumet l'idée de partir ailleurs, d'entamer des voyages et des découvertes dans d'autres pays. L'argent n'étant pas un problème, son comportement toujours exemplaire, et l'inconscience de ses géniteurs fit qu'il put gagner un bateau et les trains, jusqu'à une maison en France qui leur appartenait. Là-bas, quelques domestiques et beaucoup de livres, ainsi qu'une langue à apprendre.
Son comportement ne changea pas le moins du monde, jusqu'à un certain coup de téléphone. Ses parents qui ne prenaient pas de nouvelles de lui autrement que par lettre soigneusement écrites lui communiquèrent une nouvelle qui le heurta profondément.
Sa soeur qu'il avait laissée s'était fait renverser par une voiture. Plongée dans un comas qui n'annonçait pas de réveil, elle dormait paisiblement dans une salle d'hopital blanche et froide.


"Même si je ne sens plus rien que le parfum du temps."


La culpabilité le rongea longtemps, et le ronge encore. Il s’illusionnait parfois sa présence, à lui-même, juste pour pouvoir dire à un songe ce qu'il n'avait jamais pu lui exprimer. Pourtant il se refusa à revenir là-bas, la voir réellement allongée dans ces draps blancs et près de ces murs vides l'effrayant au plus haut point.
Il est plus rassurant de s'inventer de nouveaux souvenirs et une enfant toujours vivante et souriante à cajoler, n'est-ce pas?

Sans même avoir pu vivre aux côtés de la gamine assez longtemps pour la connaître, son inconscience le faisait se sentir plus seul que jamais. Il n'avait plus personne, plus d'appui, plus d'exutoire à l'amour qu'il pouvait donner...

"L'entends-tu grincer tout bas, la mine noire de mon crayon?"


Le temps passe. Et lorsque les réflexions les plus philosophiques naissent dans la tête d'un adolescent, il s'enferma dans ses illusions, pour de bon. Son pouvoir lui était sa seule compagnie. Il se créait des châteaux et des paysages, des variétés de fleurs inexistantes, des sonorités qui dépassent la beauté de tous les morceaux même les plus époustouflants. Il s'inventait un monde, où il se réfugiait chaque fois qu'il en avait l'occasion. Le glauque s'alliait avec élégance au merveilleux, et c'était ainsi. Il gardait devant tous son sourire d'éternel optimiste, magicien admiré, personnage apprécié, et illusions qui plaisent plus aux autres qu'à lui-même. En effet, il se faisait passer pour un simple prestidigitateur comme ceux qu’on voit au cirque, et accomplissait des tours tout simples, pour rester dans la discrétion.

C’est aussi à cette période que Liam commença à s’intéresser aux modifications corporelles. Son premier tatouage fut celui de l’intérieur de son avant-bras gauche. Il représente une gamine aux cheveux noirs, dessinée dans un style minimaliste, à la tête surplombée d’un point d’interrogation. Celui-ci n’était autre que sa vision de sa petite sœur. La base de ses réflexions, le déclencheur de ses pensées nauséeuses et merveilleuses.
Puis, son épaule droite. Drôle de dessin, n’est-ce pas ? C’est en fait l’un de ses croquis. Gribouillage indéfinissable, qu’il retrouva par la suite et re-stylisa pour lui donner un caractère esthétique en plus de son histoire. En effet, il avait réalisé ce dessin la première fois peu après le décès de l'enfant, qui respira pour la dernière fois quelques mois après le premier appel, succédé d'un second pour annoncer la nouvelle. Pour lui, elle était déjà passée de l'autre côté à l'instant où l'espoir qu'elle ne se réveille fut compromis.
Sur la tranche de son avant-bras droit, un œil cerné de noir, qui semble avoir subit les larmes. Autre marque de sa dépression.
Le haut de son avant bras-gauche est marquée d’une montre de poche qui semble couler, moisir, ou ce que vous voudrez. Elle représente l’usure du temps.

"Les autres me bousculent, ou c'est moi, je sais plus..."


Sa sociabilité n'était que mensonge, mais il ne savait vivre autrement en société. Alors, il cherchait chez les autres la reconnaissance et l'amitié qu'il ne possédait plus depuis l'accident.
Sur la tranche de son avant-bras gauche, une chenille à tête de mort. C’est à la fois ce qu’il pense de lui, et des autres. La chenille étant, en soi, un insecte relié aux papillons, donc au merveilleux, et le crâne portant plutôt des intentions négatives. Ce paradoxe le définit en tant que prestidigitateur aux rêves cauchemardesques, ses illusions portant souvent des marques d’horreur auxquelles lui trouve un certain charme. Et c’est aussi comme cela qu’il définit les gens ; ils sont agréables, parfois drôles, mais au fond, s’attacher à eux revient à mourir un peu une fois qu’ils s’en vont. C’est sa façon de se rappeler que l’attachement est une absurdité.

"Je m'laisse pousser les rêves et je cours après les étoiles, quitte à m'faire mal."


Concernant les études, la raison pour laquelle il se voyait devoir redoubler son année de terminale était bien simple... Il s'en foutait. Depuis ses douze ans, il ne travaillait plus en classe. Grâce à sa curiosité sur-développée, il s'en était toujours sorti de façon honorable. Mais l'année des examens lui fit comprendre que parfois, le travail était indispensable. Quelque part, il s'en fichait. Les diplômes, tout le reste, qu'est ce que ça pouvait changer? Il possédait une bibliothèque entière sur l'histoire de chaque pays, il avait une culture plus grande que celle de n'importe quel élève de son bahut... Et de toute façon, son avenir ne nécessitait pas un bout de papier tamponné avec son nom et un "Admis" grossier suivi d'une mention. La raison de son je-m'en-foutisme vient sans doute aussi de son habitude à vivre dans l'irréel. Dans le rêve. Dans l'illusion, nuancée d'un accroc à la terre ferme de part l'argent.

"Tire toi, je t'aime."


Et puis... Il faut en parler, n'est-ce pas? De ce sentiment humain que tous les poètes cherchent à définir. L'Amour. Une fille s'était pointée, après bien d'autres, avec un "je t'aime", des cheveux dorés et un sourire d'ange. Que dire sinon qu'il lui a brisé le coeur? Liam n'est pas capable d'amour. Il ne sait pas comment ça marche, il ne sait pas, et il en a peur. Au moindre ressentis de sa part, il prend la poudre d'escampette. D’où le tatouage sur son torse, effectué peu après cet évènement. La phrase associée à l’organe du cœur, exprime « Not dead but bien raide ». Raide, comme l’est le corps lorsque la vie le quitte. Raide comme son cœur à lui. Pourtant, il n’est pas exactement mort…

"Sous le nez de la névrose moi si j'ose encore voir demain."


Il voulut fuir. La vie l'étouffait, rien ne l'épanouissait en dehors de ses illusions, et l'idée de sa soeur ne l'ayant jamais quittée, il décida de se rendre au cimetière où elle avait été enterrée. Il quitta la grande maison, prétextant aller vivre ailleurs et loin, de son plein gré, alors qu'il se rapprochait de son lieu de naissance et d'enfance sans savoir où il irait ensuite.
Il s'assit sur la tombe minuscule de la gamine, et pleura. Pour la première fois il prit réellement conscience qu'elle n'était plus, car malgré son impression de vide, elle ne fut jamais plus concrète qu'en cet instant. Plus jamais il ne recréa l'illusion de la petite fille aux cheveux d'encre face à lui. Plus jamais il ne voulait voir ses yeux ni entendre ce rire qui faisaient tordre sa gorge et noyait son esprit.

Il erra, un long moment, de villes en villes et de jobs en jobs, vivant correctement sans se soucier de l'argent puisque, la seule chose que ses géniteurs faisaient encore, c'était lui en envoyer lorsqu'il était dans le besoin.

Alors il arriva à Birdsall. Un groupe de forains attira son attention, par leurs tours qui dépassent le naturel, et il y fut accueilli à bras ouverts. Il put vivre de ses tours et de son imaginaire, retrouvant parfois dans les yeux des enfants qui passaient devant ses baleines vertes l'émerveillement qu'il trouvait dans ceux de sa chère soeur. Le pincement fut vite habituel, et la douleur continue le berce toujours dans un univers entre le nauséeux, et le merveilleux...

Mais demain est arrivé bien vite, et tant de choses ont changé...

La foire a brûlé. Des massacres, des gens tristes, des morts, du sang, du sang. Des rencontres. Mardy. Le décès de Jackson. La fin des gardiens, du pensionnat... Le retour d'une paix sans doute provisoire. Aux côtés de Zael, Liam tente de gérer la Troop. Surtout en mémoire et honneur de Jackson que par amitié pour Zael, mais en soit, ça le rassure de pas faire ça tout seul...
Liam flotte en plein bouillon psychique, heureux cependant de retrouver la foire. Il a retapé sa boîte à musique, et déambule à nouveau entre les stands...

ATCHOUM.





PSEUDO : Bah. Liam. '.'
ÂGE : 17ans, chef.
OÙ AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : J'passais par le pays imaginaire, Wendy m'a envoyé voir Alice qui m'a confié au chat du cheshire qui lui m'a conseillé un chemin sur des roses blanches pleines de peinture. J'ai même croisé le p'tit prince, il était en train d'engueuler les roses, j'ai pas tout compris... Et puis là, bah, j'suis arrivé ici.
(Non, en vrai, j'ai été nommé admin dans la première version. Ils ont été gentils, ils m'ont transféré ♥)
CODE : Je t'auto valide Liam d'amour!! ♥




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